La ZFE (Zone à Faible Emission) de Montpellier Métropole est entrée en vigueur à partir du 1er juillet 2022. A cette même date, la vignette Crit’Air est devenue obligatoire. A ce jour, seuls les véhicules avec des vignettes Crit’air 5 restent interdits de circuler dans certaines zones de la Métropole. Même si le gouvernement a annoncé un assouplissement et un probable report de la mesure, pour les autres types de véhicule, les vignettes Crit’Air 4 devraient prochainement être interdites (à partir du 1er janvier 2024).
Dans cet article, on vous présente le calendrier de déploiement de la ZFE de Montpellier (en vigueur au 15 novembre 2023) et on vous explique ce que cela va changer réellement pour les habitants de la ville et les automobilistes de passage.
La vignette Crit’Air : Qu’est-ce que c’est ?
La vignette Crit’Air est un dispositif mis en place par le gouvernement français pour évaluer et classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Elle attribue une catégorie à chaque véhicule, de 0 à 5, en fonction de son niveau d’émissions de polluants atmosphériques. À Montpellier, comme dans plusieurs autres grandes villes françaises, cette vignette est devenue un élément indispensable pour pouvoir circuler dans la Métropole.
Le calendrier de déploiement de la ZFE à Montpellier
Une vignette à apposer obligatoirement sur son véhicule
Pour pouvoir être en conformité avec cette mesure, il est donc obligatoire d’apposer, sur son pare-brise, une vignette Crit-Air que vous pouvez obtenir sur www.certificat-air.gouv.fr.
En fonction de plusieurs critères (type de véhicule, carburant utilisé, mais aussi en fonction de l’année de 1ere mise en circulation du véhicule), une vignette sera attribué à chaque véhicule. Du plus polluant (Véhicule non classé ou Vignette Crit’Air 5) au moins polluant (Vignette Crit’Air 1 ou Vignette Electrique).
Vous pouvez également commander votre vignette Crit’Ait en quelques clics sur le site vignettecritair.com par exemple.
Une régulation de la circulation
Montpellier, en tant que métropole en pleine croissance, est confrontée à des défis croissants en matière de qualité de l’air. La vignette Crit’Air est ainsi devenue un outil essentiel pour réguler l’accès au cœur de la ville. Les véhicules les plus polluants, identifiés par les catégories de vignettes les plus élevés, sont restreints dans leurs déplacements, notamment en cas de pic de pollution.
À Montpellier, les premières indications montrent que, bien que cela puisse affecter certaines zones à des moments spécifiques, la régulation de l’accès au centre-ville contribue à une meilleure fluidité du trafic global.
Des avantages pour l’environnement
Cette initiative ne vise pas seulement à limiter l’accès des véhicules les plus polluants. Elle encourage également la transition vers des modes de transport plus respectueux de l’environnement. Les automobilistes sont incités à opter pour des véhicules moins polluants, voire à adopter des moyens de transport alternatifs tels que les transports en commun, le vélo ou la marche.
En conclusion, la vignette Crit’Air à Montpellier représente une réponse aux défis posés par la pollution atmosphérique. Alors que la régulation de l’accès au centre-ville peut susciter des interrogations, elle s’inscrit dans une démarche plus large visant à créer une ville plus durable et respectueuse de l’environnement.
A savoir : le gouvernement a récemment souhaité assouplir cette obligation en laissant la possibilité aux communes les moins exposées à la pollution (dont Montpellier fait partie) de reporter cette mesure. De nouvelles évolutions pourraient donc encore arriver dans les mois à venir !
Retrouvez plus d’informations sur le site de la Métropole de Montpellier
Une obligation sans répression n’en est pas une. Et une répression sans discernement est une tirarie.
Pour le moment les policiers ne mettent pas de PV, donc tout le monde s’en fou.
Mais si le plan telle qu’il est là voit le jour en 2028 pour les diesel et que d’ici là, il y a une vrai répression, ça va être le feu, car plus de la moitié des voitures en circulation sont des critères 2 et c’est utopique de croire que la moitié des gens vont changer leur voiture dans les 5 prochaines années.