C’est en tout cas ce que souhaite son maire, Michaël Delafosse, qui va déposer la candidature de Montpellier pour ce prestigieux label.
Une candidature pour le patrimoine mondial de l’UNESCO axée autour de l’éducation, la science et la culture.
Dans son dossier, en parallèle de son programme de rénovation de l’axe Arceaux, Peyrou, Foch et Martyrs-de-la-Résistance, la ville ne manquera pas de mettre en avant les 8 siècles d’histoire de la botanique et de la médecine à Montpellier. Un atout de poids selon les historiens !
Un travail de plusieurs années à prévoir
Même si Montpellier parvenait à décrocher ce prestigieux label, cela pourrait prendre plusieurs années. Son maire ne s’en cache d’ailleurs pas :
« C’est sans doute une vision sur une décennie, mais cela va permettre la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour amplifier le mouvement de préservation du patrimoine. »
Les équipes de la ville sont pleinement mobilisées pour mener à bien la rénovation du centre historique et la constitution du dossier pour proposer, dans les prochaines années, la candidature de Montpellier
Quel serait l’impact de l’obtention du label UNESCO ?
Au delà du prestige, la nomination de Montpellier au patrimoine mondial de l’UNESCO pourrait avoir des répercussions touristiques très positives sur la ville.
Pour Philippe Gloaguen, directeur (et fondateur) du célèbre Guide du Routard, l’obtention du label peut avoir « un impact touristique absolument considérable ». En précisant les retombées à prévoir : « il peut y avoir une augmentation touristique de 20 à 30% sur ces nouveaux sites ». De quoi offrir de belles perspectives de développement en faisant venir à Montpellier de nouveaux touristes !
Actuellement, 45 sites français sont inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO (voir ici).